Elle a été guidée par le paléo-sismologue Jean-François Ritz, et avait pour but l'observation des traces encore visibles du séisme du 11 novembre 2019 au Teil, ainsi que celles plus anciennes de l'activité de la faille de la Rouvière.
Elle a débuté au Teil ou des plaques tombales ont été déplacées lors du séisme.
Jean François Ritz a présenté le contexte de ce séisme du 11 novembre 2019 et les études en cours de réalisation.
Des travaux sur des maisons en pierre endommagées en 2019, sont encore en cours au hameau de la Rouvière.
Ce séisme a été très superficiel et, fait remarquable en France, s'est traduit par des glissements de faille atteignant la surface sur quelques centimètres par endroit. Sur cette route, le goudron forme un bourrelet à l'emplacement de la faille de la Rouvière.
Les paléosismologues ont réalisé des tranchées pour étudier l'ancienne faille. Voici une première au SE du hameau de la Rouvière.
Voici, toujours sur l'ancienne faille de la Rouvière une 2e tranchée au niveau de l'arrèt ou nous avons mangé, vers Font Laval.
Le plan de la faille de la Rouvière est visible également dans la vallée de l'Escoutay à l'est de la "Pignatelle".
La brèche et le miroir de faille font un relief dans le lit de la rivière.
Une ancienne terrasse alluviale porte le village de Saint Thomé. Ce terrain peu cohérent a pu amplifier les dégats du séisme.
Nous terminons la journée au chateau du village de Saint Thomé qui a subi de nombreux dégats comme ce linteau cassé et étayé.
Ce séisme qui heureusement n'a pas fait de victimes, a laissé de nombreuses traces et pose le problème de ses causes, ainsi que des mesures à prendre pour l'avenir...
Daniel NARDIN