Photo au microscope épiscopique 
Test des optiques MSplan Olympus  5x, 10x, 20xULWD, 50x LWD
(avec le projectif NFK 1,67x et un Sony NEX 7 )

Ce test vise à donner une idée des possibilités d'un microscope composé métallographique utilisé dans un but de photographie naturaliste avec des sujets opaques et non préparés.
La gamme de grandissements possibles commence peu après le début de la macro (qui commence traditionnellement au rapport 1 sur le capteur ), à 2,5x pour les plus faibles objectifs et projectifs.
Mais peut dépasser largement le maximum que je situe à 40x des objectifs macro sur soufflet, en montant jusqu'à 250x (avec un objectif 100x et un projectif 2,5x  mais au prix d'une très faible distance de travail, peu adaptée aux sujets avec du relief).

J'ai utilisé un microscope Olympus BH2M. Un statif de ce genre est nécessaire pour des déplacements verticaux fins  pour la zedification, pratiquement indispensable dès 10x.
Le sujet est un détail d'aile de papillon malgache Urania riphaeus (prèt Fredlab)
C'est un sujet inerte, qui permet une exploration jusqu'aux forts grandissements car les écailles portent elles mèmes de fins détails.
Mais les couleurs métalliques variables posent des problèmes d'éclairage!!

5x
5x et 1,67x = 8,35x          champ 3,8mm
    10x
10x et 1,67x = 16,7x          champ 1,5mm
20x
20x et 1,67x = 33,5x          champ 0,7mm
50x
50x et 1,67x = 83,5x          champ 0,3mm

Pour ces usages, le microscope composé est en concurrence d'une part avec les objectifs macro sur soufflet et d'autre part avec les stéréomicroscopes.

Il a l'inconvénient d'une gamme de grandissements discontinue
(mais malgré tout assez développée en combinant plusieurs objectifs et projectifs! 4,175x, 6,25x,  8,35x, 12,5x, 16,7x, 25x, 33,5x, 50x, 83,5x et 125x avec 5 objectifs et 2 projectifs faibles)

Mais par contre, les grandissements obtenus vont au dela de ce qui est possible en macro ou sur stéréomicroscope. (2,5x à 250x en micro  face à 1x à 40x en macro ou bino)
De plus, les mouvements rendent son usage plus pratique et plus précis que celui des sytèmes à soufflet
et surtout, la qualité est supérieure à celle obtenue sur un stéréomicroscope dont néanmoins, le zoom reste plus pratique, et justifie son usage pour la photo en routine.

Daniel NARDIN
janvier 2014